Tandis que la contestation contre le pouvoir continue, les craintes d’une crise bancaire s’accentuent au Liban. Lundi 11 novembre, le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé a dû annoncer une série de mesures pour tenter de rassurer la population.
Le Liban est au bord de la crise bancaire. Depuis la réouverture des banques le 1er novembre, les établissements sont pris d’assaut par les clients qui souhaitent retirer un maximum de liquidités. Inquiétés par des rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et par le futur incertain de l’économie libanaise, les habitants souhaitent prendre les devants, mais les liquidités manquent.
« Le secteur bancaire souffre d’une vraie crise de liquidités. Donc les dépôts ne sont plus en sécurité. Je pense que 20% seulement des dépôts bancaires sont accessibles. Parce que ces 20% restent entre les mains de débiteurs qui sont encore capables de rembourser à temps leur dû, alors que les 80% restants deviennent une simple écriture comptable, parce qu’ils sont entre les mains de débiteurs insolvables. Le principal débiteur insolvable, c’est le Trésor public, c’est l’État libanais », estime l’économiste Elie Yachaoui.
Rfi-Mouslihtv.com
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