Le ministre de la Communication ordonne la cessation des activités des médias ‘’non conformes’’ au code de la presse

Le ministère avait rendu publique, le 6 février 2025, une liste officielle de 258 médias ayant répondu aux critères requis pour être reconnus légalement par les autorités.
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Dakar, 25 avril  – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a ordonné vendredi l’arrêt immédiat des activités des médias jugés non conformes au code de la presse. Il a averti que toute entorse à cette décision exposerait les contrevenants à des sanctions.

Dans un arrêté transmis à l’APS, le ministre indique que les organes de presse ne respectant pas les règles fixées sont tenus de cesser toute diffusion de contenus ou de supports médiatiques, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Alioune Sall a rappelé que toutes les structures opérant dans le secteur de la presse écrite, en ligne ou audiovisuelle sont tenues de se conformer au cadre réglementaire établi.

Le ministère avait rendu publique, le 6 février 2025, une liste officielle de 258 médias ayant répondu aux critères requis pour être reconnus légalement par les autorités.

D’après les chiffres communiqués par Habibou Dia, responsable de la communication au sein du ministère, cette liste comprenait 26 chaînes de télévision, 28 journaux quotidiens, 30 radios commerciales, 102 radios communautaires, 22 chaînes diffusées exclusivement en ligne et 48 sites d’information.

Il a également précisé que 639 médias avaient soumis leur dossier via la plateforme numérique dédiée à leur enregistrement, nommée ‘’Déclaration médias du Sénégal’’.

Parmi eux, 381 ne remplissaient pas les conditions prévues par le code de la presse pour opérer légalement, avait-il signalé en février dernier.

Ces médias s’exposent à des mesures allant jusqu’au retrait de leurs signaux ou de leurs fréquences, dans le cas des opérateurs audiovisuels, a mis en garde M. Dia.

L’arrêté ministériel insiste par ailleurs sur l’obligation pour tout diffuseur de contenus non conformes ou de fausses informations de respecter les dispositions du code pénal.

Enfin, la direction de la surveillance du territoire a été chargée de veiller à l’exécution de ces mesures. Ce service, rattaché à la Direction générale de la Police nationale, a reçu pour instruction d’interdire aux entités non homologuées de poursuivre leurs activités, selon un document annexé à l’arrêté et signé de son directeur.

Ousmane KEBE

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La Rédaction